Fatigue et surentraînement

    D'innombrables articles, des revues entières, des livres importants ont été consacrés à ce problème, et toujours les mêmes mots reviennent: complexe, multiforme, indéfinissable.

wpe10.jpg (983 octets)     On distingue trois états différents de notre organisme: fatigue physiologique, fatigue pathologique, surentraînement.
    La fatigue physiologique survient chez l'athlète après une séance normale d'entraînement ou une compétition. Elle va de la simple courbature douloureuse à la plus désagréable impression de ne plus pouvoir fournir un effort supplémentaire, sensation très éphémère disparaissant après quelques heures ou une bonne nuit de sommeil .
Quelle que soit l'intensité de l'effort, on aboutit immanquablement à  un dérèglement dans le fonctionnement du système nerveux central et la limite absolue de la capacité physique est en dernier ressort un facteur psychologique.
    Bien différente est la fatigue pathologique qui peut survenir après un effort de faible intensité, au début de la période d'entraînement, à la fin (confusion avec le surentraînement) ou au réveil très souvent. Elle se traduit par une accélération du pouls au repos, une hypotension, de l'insomnie, des troubles digestifs, un amaigrissement modéré, enfin des signes d'instabilité neuro-végétative. Cette fatigue nécessite une thérapeutique correctrice sans laquelle elle peut tourner au surmenage, avec toutes les conséquences que cela implique.
    Le surentraînement possède de nombreux traits communs avec la fatigue pathologique, mais en diffère par la prédominance très nette du facteur neuropsychique avec perturbations du système enurovégétatif.
L'athlète tente de compenser une diminution de rendement musculaire par une augmentation d'intensité d'entraînement d'où une perte de poids.
Il se produit un dérèglement des coordinations motrices essentielles aboutissant à des accidents musculaires ou tendineux.
Pâleur et sudations brusques peuvent apparaître.
Enfin, répulsions vis-à-vis de l'entraînement, apathie sont les signes psychiques souvent associés.

wpe10.jpg (983 octets)     La thérapeutique essentielle de la fatigue est évidemment le repos, mais il importe surtout de la prévenir et pour cela, deux impératifs:
Un entraînement bien conduit, surveillé, avec des alternances de repos-travail judicieusement étudiée.
Un sommeil suffisant tant en qualité qu'en quantité.
    Rappelons les bienfaits des multiples médicaments anti-fatigue associant le plus souvent glucose, acide ascorbique, ATP, acide adénosine mono-phosphorique, phosphocréatine... Sont bien-sûr écartées de cette liste les substances dopantes.
    Rappelons aussi le rôle important des méthodes destinées à obtenir une décontraction musculaire et psychique efficace. Elles sont issues pour la plupart des techniques orientales (yoga, zen).

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